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Égrappoirs fouloirs vinicoles d’occasion

Guide complet pour bien choisir et utiliser votre matériel

L’égrappoir-fouloir est un outil indispensable en vinification pour séparer les raisins de leurs rafles (la partie végétale de la grappe) et écraser les baies afin d’en extraire le moût. Que vous soyez propriétaire d’un petit domaine ou d’une exploitation viticole plus importante, investir dans un égrappoir-fouloir d’occasion peut représenter une opportunité avantageuse. En effet, le matériel vinicole de seconde main permet souvent d’accéder à une qualité professionnelle à moindre coût tout en répondant aux besoins spécifiques de votre chai. Avant de vous lancer, il est important de connaître les bénéfices de cet équipement, les questions à se poser et les pièges à éviter. Dans ce guide, nous vous aidons à identifier les meilleurs mots-clés et critères de choix, nous synthétisons les avis clients et retours d’expérience, et nous passons en revue les questions fréquentes soulevées sur les forums par les professionnels. L’objectif ? Vous permettre d’optimiser votre recherche d’égrappoir-fouloir d’occasion et d’améliorer vos vinifications grâce à un matériel adapté.



Égrappoir et fouloir : quel rôle dans la vinification ?

Avant de parler achat d’occasion, rappelons l’importance de l’égrappage et du foulage dans le processus de vinification. L’égrappoir (appelé aussi érafloire ou destemmeur) a pour fonction de séparer les baies des rafles qui forment la grappe, tandis que le fouloir va écraser délicatement les raisins pour libérer le jus tout en évitant d’éclater les pépins. Ces deux opérations sont généralement réalisées l’une après l’autre par des machines combinées appelées fouloirs-égrappoirs, qui assurent à la fois le dégrappage (synonyme d’égrappage) et le foulage en un seul passage.

Pourquoi égrapper les raisins ? L’intérêt principal est de retirer les rafles riches en tanins et composés végétaux susceptibles d’apporter de l’amertume ou une astringence indésirable au vin. En éliminant ces parties herbacées, on peut obtenir des vins plus souples et fruités. Bien sûr, certains vignerons choisissent délibérément de conserver une fraction de grappes entières pour augmenter la complexité ou la structure de certains vins (par exemple dans des cuvées de rouges robustes). Mais de manière générale, surtout pour des vins rouges classiques, des rosés ou des blancs, érafler les raisins permet de mieux contrôler le profil tannique et d’éviter des goûts « verts » indésirables. Quant au foulage, il sert à libérer le moût en rompant la peau des baies. Il amorce ainsi la fermentation en facilitant le contact du jus avec les levures naturelles, et il favorise l’extraction des composés aromatiques et colorants de la pellicule. Un foulage maîtrisé (ni trop brutal pour ne pas broyer pépins et rafles résiduelles, ni trop léger pour extraire suffisamment) influence directement la qualité du moût et donc du vin final.

En somme, égrapper et fouler sont deux étapes complémentaires et essentielles de la vinification. Elles peuvent être réalisées manuellement (à petite échelle, on peut égrapper à la main ou au ciseau et fouler aux pieds, méthode traditionnelle) ou mécaniquement à l’aide de machines dédiées. Pour quiconque vinifie plus que quelques cagettes de raisins, un égrappoir-fouloir mécanique apporte un gain de temps énorme et une régularité de traitement des raisins qu’il serait difficile d’atteindre à la main. C’est là qu’intervient la question du choix de l’équipement, notamment d’occasion, que nous allons aborder.

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Pourquoi acheter un égrappoir-fouloir d’occasion ?

Opter pour du matériel vinicole d’occasion présente plusieurs avantages significatifs pour les professionnels comme pour les amateurs éclairés :

  • Économie et optimisation des coûts :
    L’argument numéro un est bien sûr financier. Un égrappoir-fouloir d’occasion coûte généralement nettement moins cher que le même équipement neuf, tout en offrant des performances comparables. Cela permet aux petites caves ou domaines en démarrage de s’équiper en matériel professionnel sans exploser le budget. On estime par exemple qu’un égrappoir d’occasion peut faire économiser plusieurs milliers d’euros par rapport à un modèle neuf équivalent. En outre, dans le contexte actuel, les matériels neufs voient leurs tarifs augmenter et les délais de livraison s’allonger. Face à cela, le marché de l’occasion est en plein boom : c’est une solution stratégique pour qui veut s’équiper à temps pour les vendanges sans attendre un an un matériel neuf. En investissant dans un destemmer d’occasion, on allège l’investissement initial tout en accédant à du matériel haut de gamme éprouvé. Comme le soulignent les experts, acquérir une machine de marque reconnue (Bucher Vaslin, Pera, Amos, Demoisy, etc.) en occasion assure un excellent retour sur investissement sans compromis sur la qualité du travail de foulage/égrappage. En somme, c’est le bon plan pour maximiser son budget.
  • Fiabilité et longévité :
    Un a priori courant consiste à penser que du matériel d’occasion sera moins fiable ou performant. Or, contrairement aux idées reçues, un équipement vinicole d’occasion bien sélectionné et révisé offre une fiabilité tout à fait comparable au neuf. Les machines professionnelles sont conçues pour durer de longues années. Si l’égrappoir d’occasion provient d’un vendeur sérieux, il aura généralement subi des contrôles techniques rigoureux et parfois un reconditionnement complet (changement de pièces d’usure, moteur révisé, nettoyage approfondi, etc.). C’est par exemple la politique de sociétés spécialisées comme Arsilac ou Faupin, qui inspectent et testent chaque machine avant revente. Au final, choisir un égrappoir-fouloir d’occasion sélectionné par un expert, c’est s’assurer d’avoir un matériel robuste, déjà éprouvé sur le terrain, et prêt à servir de nouveau de nombreuses saisons. On peut même dire qu’un destemmer ayant déjà fait ses preuves en cuverie aura souvent démontré sa solidité : c’est un gage de confiance supplémentaire.
  • Accessibilité et immédiateté :
    Le marché de l’occasion permet parfois de trouver des modèles disponibles immédiatement, sans subir les délais de fabrication. En pleine période de vendanges, cela peut sauver la mise si votre ancien appareil vous lâche ou si vous devez rapidement augmenter votre capacité de traitement. Par ailleurs, l’occasion rend accessible du matériel haut de gamme à des structures qui n’auraient pas pu se le permettre neuf. Par exemple, un petit producteur pourra s’offrir un égrappoir inox de marque prestigieuse en occasion, là où il aurait dû se contenter d’un modèle plus basique en neuf. C’est aussi l’opportunité de mettre la main sur des machines rares ou spécifiques qui ne sont plus fabriquées mais qui ont une excellente réputation dans le milieu.
  • Impact environnemental réduit :
    Enfin, acheter d’occasion s’inscrit dans une démarche durable. On offre une seconde vie à un équipement au lieu de consommer du neuf. La réutilisation de matériel réduit l’empreinte carbone liée à la production d’acier, d’inox et de composants, ainsi qu’au transport de nouvelles machines. Pour les entreprises engagées dans des démarches écoresponsables, c’est un aspect non négligeable à valoriser.

En résumé, un égrappoir-fouloir d’occasion bien choisi conjugue économie, efficacité et fiabilité. C’est un moyen d’améliorer ses méthodes de travail sans sacrifier son budget, tout en s’équipant d’un outil potentiellement aussi performant que du neuf. Cependant, pour profiter pleinement de ces atouts, il convient d’être vigilant sur le choix du matériel. La section suivante détaille justement les critères à examiner avant d’acheter son fouloir-égrappoir d’occasion.

 

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Comment bien choisir son égrappoir-fouloir d’occasion ?

Acheter un destemmer/crusher d’occasion ne s’improvise pas. Voici les critères essentiels à prendre en compte et les questions à se poser pour faire le bon choix :


1. Définir vos besoins en capacité et rendement

Le premier point est d’évaluer le volume de raisins que vous aurez à traiter à chaque vendange. Les égrappoirs-fouloirs sont classés par capacité de traitement (souvent exprimée en kilos ou tonnes de raisins par heure). Par exemple, on trouve des petits modèles manuels autour de 500 à 1000 kg/heure, et des machines électriques professionnelles pouvant aller de 5 à plus de 100 tonnes/heure pour les très gros domaines. Inutile d’acheter surdimensionné : choisissez un appareil dont le débit horaire correspond à votre production. Si vous vinifiez quelques tonnes par an tout au plus, un modèle de 1 à 2 tonnes/heure sera largement suffisant. En revanche, pour un domaine de 20 hectares, il faudra penser à du matériel plus conséquent (10+ tonnes/heure). Astuce : prévoyez toujours une petite marge supérieure à vos besoins actuels, surtout si vous comptez augmenter votre production ou si la vendange doit être faite en un temps limité. Mieux vaut un égrappoir un peu trop rapide (que l’on fera tourner moins longtemps) que l’inverse, afin d’éviter un goulet d’étranglement au chai.


2. Manuel ou motorisé ?

C’est une question fréquente, en particulier chez les petits producteurs : fouloir-égrappoir manuel vs électrique, que choisir ? Le fouloir manuel (à manivelle) convient pour de toutes petites quantités de raisin, par exemple quelques centaines de kilos maximum, ou pour un usage occasionnel. Il a l’avantage d’être simple, économique, sans besoin d’électricité, et il y a peu de pannes possibles. En revanche, il demande un effort physique (tourner la manivelle tout en alimentant en raisins) et devient vite fastidieux au-delà d’un certain volume. Comme le témoignent des viticulteurs amateurs, égrapper 300 kg de raisin à la main, c’est trop galère et épuisant – sans parler des risques de se blesser ou de mal faire le travail en fin de journée.

Le fouloir-égrappoir motorisé, lui, assure un débit continu sans effort physique, grâce à un moteur électrique qui entraîne la vis sans fin, les batteurs et les rouleaux écraseurs. Il est recommandé dès que la quantité de raisin devient significative (à partir d’une tonne environ, et indispensable pour plusieurs tonnes). Les modèles électriques existent en monophasé 220V (pour les petites machines pouvant se brancher sur le courant domestique) ou en triphasé 380V (pour les machines pro plus puissantes). Vérifiez bien la motorisation du modèle d’occasion qui vous intéresse et assurez-vous d’avoir l’alimentation électrique adaptée au chai. En termes de budget, un égrappoir motorisé d’occasion sera plus cher qu’un manuel, mais le gain de temps et de main-d’œuvre est à considérer. En bref : pour un petit vignoble familial ou une expérimentation, un manuel d’occasion peut suffire; pour toute activité professionnelle ou volumes importants, l’électrique est quasi incontournable.


3. État général et entretien : examinez la machine sous tous les angles

Lors de l’achat d’occasion, prenez le temps de vérifier l’état de chaque composant :

  • Partie mécanique : faites tourner manuellement le rotor (si possible) pour détecter points durs ou bruits suspects. Sur un modèle motorisé, testez à vide pour repérer un éventuel dysfonctionnement (grincements, roulements usés, etc.).
  • Cage/tamis d’égrappage : ce cylindre perforé doit être intact, sans bosses ni fissures, et exempt de résidus. Un modèle tordu ou obstrué compromettrait l’égrappage. Vérifiez aussi l’état de la peinture intérieure s’il est en acier peint. Certains tamis peuvent être remplacés, mais ce n’est pas garanti, surtout sur les anciens modèles.
  • Batteur/arbre d’égrappage : assurez-vous que les pales sont complètes, sans jeu excessif ni déformation. Un batteur voilé peut endommager la cage.
  • Rouleaux de foulage : s’ils sont présents, inspectez leur état (propreté, alignement, absence de fissures) et demandez si leur écartement est réglable.
  • Moteur et électricité : vérifiez la plaque signalétique, testez le démarrage, et soyez attentif aux bruits ou odeurs anormales. Transmission fluide et présence des dispositifs de sécurité (grilles, arrêt d’urgence) sont indispensables.
  • Entretien passé : interrogez le vendeur sur l’historique (nettoyage après vendanges, stockage, pièces remplacées…). Une machine bien entretenue et stockée à l’abri a bien plus de chances de durer.

En synthèse, prenez l’achat d’un égrappoir d’occasion comme vous le feriez pour une voiture d’occasion : inspectez, essayez, questionnez. Et idéalement, faites-vous accompagner d’un collègue ou d’un expert ayant l’habitude de ce type de matériel, afin de ne rien louper.


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〃Du matériel d’occasion sélectionné avec rigueur et reconditionné, tout aussi fiable qu’un neuf〃



Enrichir votre chai avec un égrappoir-fouloir d’occasion est souvent un choix judicieux qui conjugue économie, efficacité et fiabilité. En tenant compte des conseils de ce guide – identification des bons mots-clés de recherche, connaissance des bénéfices clients attendus et vigilance sur les critères techniques – vous maximiserez vos chances de trouver l’équipement idéal pour vos vinifications. Du petit domaine familial au viticulteur confirmé, chacun peut tirer profit de ces machines qui facilitent le travail et améliorent la qualité du vin. N’oubliez pas qu’une bonne préparation et un entretien soigné sont la clé pour pérenniser votre investissement.


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Note : Cet article est à titre informatif uniquement et ne constitue pas un avis professionnel. Il est recommandé de consulter des experts et de se conformer aux réglementations spécifiques de chaque industrie.